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L’autisme, qu’on qualifie encore largement de « trouble », aurait-il des avantages ? Loin de minimiser les souffrances des personnes autistes, les nouvelles approches de la recherche donnent des nuances à ce qui relève d’une différence plus qu’une déficience. Après tout, si cette différence neurologique s’est propagée chez les humains, c’est peut-être qu’elle a eu des avantages du point de vue de l’évolution ? Quels seraient-ils et s’agit-il de « super-pouvoirs » pour les autistes ? On fait un petit tour de ce vaste sujet.
On ne le répétera jamais assez, l’autisme – ou plus largement, la neuroatypie – n’est pas une maladie mentale. Malgré l’approche courante qui consiste à vouloir « diminuer » les symptômes d’autisme, voire à les supprimer, il s’agit d’une différence neurologique.
L’autisme existe en soi au-delà du système de santé d’une personne. C’est-à-dire qu’un autiste qui ne se balance pas, qui n’a pas de comportements stéréotypés, est quand même autiste. Et que la dépression, l’anxiété, les troubles associés qu’il peut ressentir ne sont que cela : des troubles associés. Ils ne sont pas constitutifs de ses fonctionnements internes.
Pourquoi est-ce important ? Parce que de plus en plus d’études tendent à confirmer que l’autisme est une des variantes évolutives de l’être humain, et pas une déficience. Les autistes auraient alors évolué avec des compétences spécialisées, qui si elles diffèrent de la « norme », ont été utiles aux premiers hommes pour leur survie.
C’est en tout cas ce qu’affirme une toute récente étude de 2022, qui évoque les
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20 commentaires sur Les super-pouvoirs cachés de l’autisme